Se Lancer en tant que Thérapeute : Comprendre le Métier et ses Différentes Formes

De nos jours, de nombreuses personnes expriment leur désir de devenir « thérapeute ». Mais que signifie réellement ce terme ? Il y a trois ans, lors d’une conversation avec une collègue de travail qui envisageait de quitter son emploi, elle m’a dit exactement ceci : « Je veux devenir thérapeute ». Connaissant bien son caractère, je ne pouvais m’empêcher de sourire, car je savais qu’elle avait une vision floue de ce que signifiait réellement « devenir thérapeute ». J’ai donc décidé de lui demander sa propre définition de ce métier.

Qu’est-ce qu’un thérapeute ?

Le mot « thérapeute » vient du grec ancien, précisément du terme « therapeutês », qui signifie « serviteur », « celui qui prend soin de quelqu’un » ou encore « médecin ». Un thérapeute est un spécialiste qui traite les maux à l’aide d’un traitement médical, en utilisant notamment la psychothérapie. Dans l’inconscient collectif, l’image du thérapeute est souvent associée à une femme attentive, prenant le temps d’écouter un patient, ou à un homme bienveillant au regard sévère. En général, un thérapeute est perçu comme exerçant une profession intellectuelle.

Cependant, il est important de ne pas sous-estimer l’influence spirituelle de certaines activités qui, malheureusement, ne sont pas reconnues comme des thérapies, bien qu’elles répondent à la définition du métier. Les différentes formes de thérapeutes sont nombreuses, et ils interviennent dans le traitement de maux visibles et invisibles, qu’ils soient émotionnels, psychologiques, affectifs ou psychogénéalogiques. Selon le domaine dans lequel ils exercent, les thérapeutes peuvent avoir des noms spécifiques, tels que :

• Hypnothérapeute
• Sophrologue
• Praticien de Reiki
• Psycho énergéticien
• Thérapeute énergétique
• Thérapeute holistique
• Acupuncteur
• Art-thérapeute
• Médecine quantique
• Thérapie énergétique
• Constellation familiale
• Psychogénéalogie
• Hypnose thérapeutique
• Biokinergie
• Biodanza
• Chiropraxie
• Fascia thérapie
• Guérisseur
• Rebouteux
• Tirage de carte
• Astrologie
• Thérapie de couple
• Sexologie

Toutes ces thérapies sont classées en trois catégories principales : les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), les thérapies corporelles et les thérapies familiales.

Les différentes catégories de thérapies

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) regroupent un ensemble de traitements prescrits aux patients souffrant de troubles psychiatriques. Les professionnels intervenant dans ce domaine sont les psychologues et les psychiatres. Ils sont des spécialistes ayant obtenu des diplômes universitaires et leurs soins reposent sur des connaissances axées sur le système nerveux du patient. Ces professionnels sont souvent représentés dans les films et les séries, nourrissant ainsi notre inconscient collectif.

Les thérapies corporelles, quant à elles, visent à permettre au corps malade de retrouver la santé physique. Les thérapeutes utilisent différentes méthodes pour atteindre cet objectif, telles que le massage, la relaxation ou encore la rééducation psychomotrice. Dans certains cas, le processus de guérison peut prendre des semaines, voire des mois.

Enfin, les thérapies familiales interviennent pour résoudre les conflits et les discordes au sein d’une famille ou d’un couple, car ces conflits comportementaux ont un impact psychologique sur les personnes impliquées. La thérapie familiale a été expérimentée pour la première fois entre 1950 et 1960 aux États-Unis, et elle a été développée par plusieurs thérapeutes américains, tels que Salvador Minuchin, Jay Haley, Don Jackson et Nathan Ackerman. En France, la Société Française de Thérapie a été créée en 1993, regroupant ainsi tous les thérapeutes de l’Hexagone.

Le parcours pour devenir thérapeute

En France, ainsi que dans de nombreux pays, il est nécessaire de suivre un cursus universitaire (Bac +5) en psychologie, en se spécialisant dans le domaine choisi, pour devenir thérapeute. Ensuite, il faut effectuer un stage professionnel et s’inscrire au registre national des psychothérapeutes. Il existe une légère différence entre un médecin, qui traite les maux visibles, et un psychothérapeute, qui se consacre au traitement des troubles mentaux.

Il est indéniable que la connaissance est la base d’une expertise thérapeutique solide. Cependant, il convient de souligner que la science de la psychologie est en constante évolution. Comme le rappelle Michel Onfray dans sa critique de Freud, « Freud lui-même appelait à être dépassé ». Ainsi, on peut remettre en question l’efficacité de certaines techniques thérapeutiques, notamment lorsque l’on observe des personnalités qui passent plus de 20 ans sur le divan sans réels résultats.

En tant qu’entrepreneurs, nous cherchons constamment des solutions plus efficaces si quelque chose ne fonctionne pas au bout d’un certain temps. C’est d’ailleurs ce que j’ai remarqué avec certains hypnothérapeutes qui travaillent en profondeur plutôt que de se concentrer uniquement sur les symptômes d’une douleur psychologique. En quelques séances, j’ai pu observer des transformations bien plus importantes que celles obtenues en plusieurs années avec d’autres thérapeutes officiels. Il est donc légitime de se poser des questions sur la pertinence de certaines méthodes et sur les motivations de l’État lorsqu’il réglemente le métier de thérapeute.

Il est primordial de privilégier les résultats avant tout. Même si la thérapie est considérée comme une science molle, il est essentiel d’adopter une approche pragmatique et de se demander si un accompagnement, une thérapie ou un coaching donné fonctionne et rend les patients/clients plus heureux, c’est-à-dire moins souffrants. Heureusement, l’État ne décerne pas le titre de thérapeute à n’importe qui, ce qui évite aux personnes de consulter des charlatans, et permet également de garantir un remboursement par la sécurité sociale uniquement pour les thérapeutes certifiés. Cependant, le monde évolue rapidement et les mentalités changent.